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01/03/2020

PERD-Dû ! (1)

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Le Fils du PERD

Don de l’Amour

Le PERD du Fils

 

De PERD en Fils

Joie en Adoration

De Fils en PERD

 

De Fille en Aiguille

Reconnaître en Vérité

Tel PERD telle Fille

 

Fille à la Vanille

Chère de sa Chair

PERD au Chocolat

 

Ascendance en Trait d’Union

Transmission-Descendance

Génération Future pour Seul-Héritage

PERD-Dû !

 

© Jean DORVAL, le 29 février 2020

  pour LTC Poésie

 

(1) D’après les chansons : Bullets and Blue Eyes de The Silencers ; That Smiling Face & The Great Commandment by Camouflage ; Ball Of Confusion des Love and Rockets ; et High For This de The Weeknd ; l’album Warsaw des Joy Division ; et le poème philosophique Ainsi Parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche, chapitre La Chanson Ivre, publié chez GF-Flammarion

Faites des PERD - Partie II (1)

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Nuit-Prédatrice

La Lune-rousse éclaire

Ta Scène-muette de Crime

Où Il s’Eteint peu à peu en Direct

Etreignant une Photo des Siens

 

Un Son de Cloche

Monte des Profondeurs

Séance-Spirite désarticulée

Réveillant la Veuve-Faucheuse

Et tous ses Fils-Orphelins

 

La Lune Volumineuse et Ronde Approche

Déchaîne les Ames-nocturnes

Celles qui le Taraudent

 

Il se Voit Partir Anxieux et Fiévreux

C’est l’Heure, C’est son-Heure

Un Terrible Secret le Hante

 

Il Compte à Rebours en-Ligne

Les derniers-Battements de son Cœur

Soupire, Râle, Etouffe-lentement

Il en Oublie de se Confesser

 

Pourquoi Mourir

Puisqu’Il est déjà Mort-Vivant ?

 

Il Ouvre Encore grand les Yeux

Ses Pensées Grelottent, Frissonnent

Il n’a plus le Courage de Lutter

 

Sa Danse-macabre

Avec le Mauvais-Sort

La Gravité des Douze-Coups

Abrègent le Temps

 

Comme un Oiseau-abattu Agonisant

Il ne peut plus s’Evader

Ses Plaintes en Murmures

Recouvrent son Tombeau à Ciel-Ouvert

 

Pourquoi cette Nuit est si Longue ?

 

La Cloche Gronde-sombre Ronge son-Cœur

Dans ce Coin d’Automne, Il se Meurt d’Humeur

N’Imagine déjà plus la Lumière

 

Pourtant Minuit est plus Rayonnant que Jamais

Le Vent dé-Lyre, Gémit, Hurle, l’Emmène par Saccades

Il Rumine son Mal, ses Cauchemars Resurgissent Vengeurs

Le Sommeil des Limbes comme un Aimant

Cruelle-Enivrance l’Envole et le Repose

 

Levant des Yeux Naïvement

Vers le Ciel d’un Air-interrogateur

En Direction de l’Œuvre-Maudite des Entre-Deux-Mondes

Il Expire et se Cabre instantanément

 

Un Essaim de Chauves-Souris

Profusion d’Ailes-Noires l’Emporte

Il Ferme les Yeux définitivement

Ces Colombes de l’Au-Delà

Dans leur Tendresse-Express

Le Portent, l’Entraînent Loin de l’Aube qui Pointe

 

© Jean DORVAL, le 1er Mars 2020

  pour LTC Poésie

 

(1) D’après les chansons : Dance et Affection by Tuys, et High For This de The Weeknd ; l’album Warsaw des Joy Division ; et le poème philosophique Ainsi Parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche, chapitre La Chanson Ivre, publié chez GF-Flammarion

29/02/2020

Faites des PERD - Partie I (1)

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Autant en Emportent les Larmes

Au Son d’un Pogo-endiablé

Il Noie sa Solitude-extrême

Aux Yeux-vitreux d’Où s’évacuent

Des Guirlandes de Feuilles-Mortes

 

Dans le Sillage de son Ciel-de-Traîne

Il ne Bat plus des Ailes

Sa Chute-sans-Fin le Dérobe à Lui-même

Il est l’Hôte d’un Mal-Inconnu

Qui le Maintient Corps-et-Ame en Enfers

 

Il ne Peut plus se Regarder

Dans le Miroir-quotidien du Tumulte

Rien n’Apaise la Crise

Qui le Fait Tomber à la Renverse

 

Son Image se Déforme sur la Surface-du-Sol

Le Tambour de son Cœur Epileptique-Stroboscopique

L’Empêche de Dormir aux Cris de sa Détresse

 

Sa Vision est Floue, Il Mord ses Lèvres

Au Chant de la Mélancolie

Il Gesticule par Contorsions-régulières

Sous le Poids d’une Douleur-invisible

Qui le Terrasse en Spasmes-irradiants

 

L’Absence de Deux-Etres-Chairs

Sa Descendance dont Il est privée

Le Torture, le Réduit à Petit-Feu

D’Impostures en Impostures

 

Il Fixe les Abîmes en Guitare-Basse

Ses Regards s’y Enfoncent de plus-en-plus Bas

Tournant dans les Profondeurs de l’Indifférence

Il Disparaît une Rose-noire à la Main

Brûlé, Assoiffé, Capturé de Tremblements

 

Il s’Effondre de Certitudes-perfides

Les Bêtes-sauvages le Lorgnent

Attendant qu’il s’Ouvre les Vaines

Pour Créer un Peu de Bonheur dans le Désert de la Misère

Le Voyageur de l’Ombre-Malheur n’est qu’au Début de sa Quête

Une Enigme sans Solution en Sinistre-Abandon

Qui Termine en Direct au Pied du Monde Où la Nuit l’Etreint

 

© Jean DORVAL, le 29 février 2020

  pour LTC Poésie

 

(1) D’après les chansons : A Means To An End, Passover & Heart And Soul des Joy Division ; The Perfect Kiss des New Order ; Decades by Peter Hook & The Light ; et High For This by The Weeknd ; l’album Warsaw des Joy Division ; et le poème philosophique Ainsi Parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche, chapitre La Chanson Ivre, publié chez GF-Flammarion

25/02/2020

Les à-DOS (1)

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Il était Deux-Fois un PERD

Qui n’avait pas vu Grandir ses à-Dos

Bien sûr ce n’est RIEN

Quand on pense

Aux guerres, aux violences

Aux catastrophes, aux faims

Aux maladies, aux solitudes

Aux pertes d’emplois, aux pauvretés

Qui sévissent dans le Monde

Mais tout de même

Il faut bien convenir

Que c’est DUR

D’être un PERD par Procuration

Un PERD-Courriels

Un PERD-SMS

Un PERD-à-Distance

 

© Jean DORVAL, le 25 février 2020

  pour LTC POésie

 

(1) D’après les chansons : Now or Never Land des Midnight Oil, The One Thing du groupe INXS, Leaving Me Now des Level 42, et Never Never Love de Simply Red

22/02/2020

Il s’Endort (1)

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La Partie Touche à sa Fin

Cette Valse-lente Mortifère

Lui Fait Mordre la Poussière

Pousser des Zèles-de-Survie

Sous le Grand Ciel-ouvert

 

Tout est au-Dessus de ses Forces

En Dessous de Tout

Il se Méfie de la Raison

Elle l’Amène Souvent à la Déraison

 

Au-Delà du Réel, en Pleine Biture

Il Embrasse sa Brute-interne

Manque de se Prendre un Coup-de-Foudre au Tournant

Comme un Joueur-de-dés pipés, Il Ecume ses Peurs

Ramasse des Feuilles de Chou à Scandales

Ne Prend plus Ni le Temps de s’Emerveiller

Ni de Briser la Glace sur la Moselle

A Quoi ça Sert ?

 

Promesses de Pleurs, Ivresse sans-Rires

Grincements de Dents hyper-Décadents

Il regarde d’un Mauvais Œil cette Vie-d’Ordures

Il la Déteste !

 

L’Epaisse Tristesse qui le Recouvre

Le fait Marcher sur la Tête

Allongé sur un Lit de Feuilles-à-Ecrire

Recouvert d’un Carton

Il s’Etourdit entouré de ses Maux

Eperdu au Milieu de la Rue

Au Milieu de Nulle-Part

 

Suivant sa Bonne-Etoile du Regard

Celle qu’Il voit dans le Noir tous les Soirs

Il Couche sur le Sol Humide Toutes ses-Cicatrices

Regarde dans les Yeux la Lune-Hypnotique

Son Heure est Venue, Il s’Endort pour ne Plus se Réveiller

 

© Jean DORVAL, le 22 février 2020

  pour LTC POésie

 

(1) D’après les chansons : The Stairs des INXS, The Party's Over Talk Talk, Spiral Cities de Johnny Marr, et My Own Way des Duran Duran ; It's A Mistake by Men At Work ; et inspiré du livret « Ecritures Mises en Scène, autour du quartier Lillebonne », atelier d’écriture mené par Laurence Vielle avec des étudiants des écoles d’art d’Epinal, Metz et Nancy, dans le cadre de Chaud Les Marrons ! Décembre 2010, Maison Lillebonne

20/02/2020

Les Amnésiques

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"Ceux qui oublient qu’un Enfant est le Fruit d’un Amour partagé ne méritent pas d’en avoir."

 

© Jean DORVAL, le 20 février 2020

 pour LTC POésie